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 MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed

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Meave Carstairs

Meave Carstairs

ORANGE PRESSLE + admin rigolote
+ messages : 324
+ date d'arrivée : 04/05/2013
+ double-compte : nope
+ avatar : KitKat Cassidy
+ crédits : © cherry blossom
+ âge du personnage : 28 ans
+ statut civil : officiellement célibataire mais en couple officieusement
+ métier/études : assistante du procureur (ADA)
+ adresse : 707 - Greenwich Village

THE WORLD AS I SEE IT
+ CARNET D'ADRESSE:
+ DESIRS CACHES:

MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed Empty
MessageSujet: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyLun 13 Mai - 17:54



- Meave Candace Carstairs -
Halloween was confusing. All my life my parents said, "Never take candy from strangers." And then they dressed me up and said, "Go beg for it." I didn’t know what to do! I’d knock on people’s doors and go, "Trick or treat." "No thank you.



+ nom et prénom : Elle s'appelle Meave Candace Carstairs. Ce nom de famille ne vous ait forcément pas inconnue. Plusieurs raison, son grand père a été sénateur de New York pendant un temps et il a fait beaucoup pour cette ville. Son père occupe un poste très important au SWAT de la ville. + âge : 28 ans et elle le vit bien la plupart des jours, oui la plupart des jours. Parfois c'est carrément la déprime quand elle est obligé de dire son âge. Il lui arrive encore de mentir à ce sujet là mais chut personne ne doit le savoir. + date et lieu de naissance : un matin de 27 Février à NYC, un jour après elle pouvait fêter son anniversaire que tout les deux ans. + nationalité et origine(s) : américaine pure souche et new yorkaise jusqu'au bout des ongles. + profession/études : depuis un an et demi, elle est une des assistantes du procureur. Elle aime son job. + statut civil : En couple officiellement avec la téquila et officieusement avec la bouteille de vodka planqué dans le freezer. Elle est célibataire. + situation financière : Aisée merci papi. Elle travaille dur pour gagner son argent mais ne dit jamais non à l'aide des grands parents. + groupe : More like Miranda.


DÉTERMINÉE, LUNATIQUE, AUDACIEUSE, JALOUSE, SOCIABLE, BORNÉE, HONNÊTE, DÉPENSIÈRE.
Elle a appris à manier une arme à feu à l'âge de 12 ans, selon ses parents c'était un très bon exercice de concentration. (+) Meave a toujours été connue pour avoir des principes, des principes auxquels elle tient beaucoup (+) Après le lycée durant tout l'été, elle est partie avec sa soeur sur les routes des Etats Unis, elles ont pris leur voiture et ont roulé jusqu'en Californie pour finalement revenir à NYC. (+) Elle aime les voyages et aimerait faire le tour du monde, elle met de côté un peu tous les mois. Bien qu'elle sait qu'elle travaille trop pour pouvoir le faire. (+) Elle aime faire son footing tout les jours, cela lui permet de s'aérer l'esprit. Tout les matins elle court à Central Park (+) Elle a toujours peur de voir débarquer les collègues de son père à porte pour lui annoncer une mauvaise nouvelle quand il est en mission. (+) Elle ne peut pas se passer de son Iphone, Ipod et ordinateur Apple, c'est toute sa vie. Parfois elle se demande si elle n'est pas un peu une geek. (+) Elle ne rate jamais un épisode de grey's anatomy (+) Elle a certains tocs, comme celui de vérifier au moins huit fois que sa porte est bien fermée, et elle se lave souvent les mains . (+) Elle est toujours propre sur elle. elle déteste avoir une tâche sur un vêtement ou même une mèche de travers. peut-être que c'est une forme de maniaquerie, en plus de celle qui fait qu'elle a une chambre parfaitement rangée... donc oui, en gros elle est maniaque, on ne peut plus maniaque. (+) Ne supporte pas les espaces clos, elle ne prend jamais les ascenseurs et emprunte toujours les escaliers. (+) Fais par moment de très fortes crises d'angoisses. Cela depuis la mort de sa mère (+) Elle a la phobie des clowns. Lorsqu'elle était petite, elle devait rendre visite à sa grand-mère une fois par semaine. Celle-ci adorait les clowns et avait des tableaux et figurines partout dans sa maison. Sa grand-mère était un peu dérangé. C'est probablement de là que lui vient sa phobie. ✮ Ne met jamais un pieds dans des fast food (+) Est allergique au beurre de cacahuète. (+) Elle refuse d'adresser la parole à qui que ce soit tant qu'elle n'est pas coiffer, maquiller et un minimum présentable. Et qu'elle n'a pas eu son café. (+) Obséder par l'ordre et le rangement, elle a cette fâcheuse habitude de tout classer. Allant des vêtements de sa garde robe jusqu'à ses vernis à ongle et aux produits alimentaires se trouvant dans la cuisine. (+) Déteste la couleur orange. (+) Elle change de vernis tout les jours en fonction de sa tenue et de son humeur. (+) Elle adore ses cheveux. (+) Elle prend racine facilement, car elle aime parler, apprendre à connaitre, elle s'intéresse à la vie des autres. (+) Ne supporte pas qu'on lui coupe la parole. (+) Adore refaire le monde en compagnie de quelqu'un d'autre. (+) A quelque fois des soudaines poussées de pensées philosophiques. (+) Ne croit pas en Dieu et toutes les croyances qui s'y joignent, même si des fois elle implore sa pitié pour la sortir d'un pétrin. (+) Si voulez lui faire plaisir le jour de son anniversaire: offrez lui des places pour le prochains matchs des Yankees ou bien des mojitos dans son bar favori et elle sera comblée. (+) L'endroit qu'elle préfère est l'empire State Building. (+) Elle fait partie de ce club très fermé des new yorkaise qui peuvent marcher toute la journée avec des chaussures à talons de 11 cm dans les rues de NYC et n'a jamais mal aux pieds. Elles sont très peu à ne jamais se plaindre que leurs pieds les font souffrir. Depuis qu'elle a l'âge de porter des talons, elle ne s'en prive pas. Elle aime être féminine, mais elle est accroc aux converses aussi, elle en possède une quinzaine de paires de chaque couleurs. (+) Elle a prit en maturité, mais pas trop non plus. Elle a encore un esprit très enfantin, elle aime rire et pense souvent plus à faire des plaisanteries qu’à engager une discussion profonde et sérieuse. Toutefois, elle a gardé la mauvaise manie de jouer des tours. Du coup, ses amis et sa famille ne sont pas à l’abri, il y a souvent des cadrages de portes recouverts de papier cellophane, de sucrier vidé et rempli avec du sel ou encore de la bonne vieille crise cardiaque alors que vous ne vous attendiez pas à trouver Norah cachée derrière la porte. Elle s'amuser et ne s'en prive, sa devise "la vie est trop sérieuse pour ne pas s'amuser" (+) Elle est absolument incapable de s’occuper de plantes, mais elle adore les fleurs. Disons simplement qu’elles ont des espérances de vie très limités avec elle. Elle parviendrait sans doute à tuer une plante en plastique.




+ pseudo/prénom : Caroline ou Lady Berry. + âge : je n'en parlerais pas. + où avez-vous connu le forum : c'est Tic qui m'en a parlé quand je travaillais, Tac m'a dit que c'était super aussi et du coup le petit chaperon rouge m'a amenée ici. + suggestions : euh non. + temps de connexion : beh quand je peux quoi. + votre personnage est-il un scénario: ce personnage sort tout droit de ma tête et il s'en passe des choses dans ma tête. Nous sommes actuellement trois mais la cohabitation se passe très bien. + un dernier mot : je vous nem mes chatons!!!!!.




Dernière édition par Meave Carstairs le Mer 15 Mai - 19:38, édité 3 fois
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Meave Carstairs

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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyLun 13 Mai - 17:54



Meave & her best friends, NEW YORK CITY 2001


It's about a girl who is on the cusp of becoming someone.. A girl who may not know what she wants right now, and she may not know who she is right now, but who deserves the chance to find out.
« Oh les trois fantastiques t'ont abandonnées? » Meave rangea son livre de biologie dans son casier et se retourna vers la personne qui venait de l'importuner. «Contrairement à toi ça ne me gêne pas d'être seule, j'apprécie passer du temps avec moi même.» dit-elle en refermant son casier et en affichant un grand sourire sur son visage. Meave est quelqu'un de très sûre d'elle en apparence, elle donne un point d'honneur à toujours paraître parfaite. Lorsqu'elle est en société elle porte un masque. Une sorte de carapace pour se protéger. « Oh comique ce matin. » Meave s'excusa auprès de Ryan et continua son chemin en le laissant planté au milieu du couloir. Ce qu'il pouvait être exaspérant ce type. La jeune blonde arriva dans la cour du lycée et chercha ses amies du regard. En passant devant la table où était des joueurs de l'équipe de football elle esquissa un petit sourire et un geste de la main. Tous les yeux masculins de la table la dévorèrent du regard. Dans sa tenue de cheerleader, elle faisait des ravages. «Je viens de croiser Ryan, toujours aussi lourd j'ai envie de dire.» les filles hochèrent la tête pour montrer qu'elles étaient d'accord avec elle. « Meave pourquoi tu portes ta tenue de cheerleader? » demanda alors Megara en rangeant un livre dans son sac. « .Parce qu'en tant que capitaine je me dois de montrer mon soutient à l'équipe, ce soir c'est un match important » dit-elle en s'asseyant sur la table à côté de Poppy qui lui fit un clin d'œil « et parce qu'en tant que capitaine elle se doit de montrer ses fesses pour motiver les joueurs » Meave la regarda comme si elle était choquée, enfin faussement choquée et tapa dans la main de son amie Poppy. Ces deux là ensemble c'était tout une histoire. Meave pouvait se considérer chanceuse d'avoir des amies comme elles, les 4 fantastiques comme on les surnommées ici. Megara, Nora, Poppy et Meave formaient un quatuor haut en couleur et uni comme les doigts de la main. Elles étaient pourtant toutes différentes mais cela faisait leur force. Chacune avait ses idées sur l'amour, les relations amoureuse et la vie mais quoi qu'il arrive elles étaient toujours là les unes pour les autres. Une équipe de choc en quelques sortes. «Mais plus court tu pouvais pas trouver pour la jupe? » lui demanda Nora tout en regardant son téléphone portable « Serais-je du sarcasme que je perçois miss Valentyne?.». Les filles restèrent là encore un bon moment à parler, plaisanter, charrier Meave sur sa tenue de la journée. (...) Il était 15heures, et Meave n'arrivait définitivement pas à se concentrer sur son cours de littérature. Megara était assise à côté d'elle et contrairement à elle, Meg semblait très concentrée sur ses notes. La blondinette regardait par la fenêtre, il faisait beau et elle pensait au match de ce soir. Mais surtout à la soirée d'après match, elle allait pouvoir la passer avec Josh. Il était son petit ami depuis 4 mois maintenant et même si elle ne voulait pas l'avouer, elle avait des sentiments pour lui. « Meave...hey pssstt tu penses à quoi là? » Meave tourna la tête rapidement vers Meg', elle allait lui répondre mais le professeur lui fit les gros yeux et elle n'avait pas envie d'être coller aujourd'hui alors elle reporta le peu de concentration qu'elle avait sur le cours.


Meave connaissait la chanson, elle savait d’avance ce qui allait se produire. Elle n'était pas voyante mais elle savait ce qui lui pendait au nez encore une fois. Mais elle était optimiste et elle ne pouvait pas se résoudre à s’enfermer dans un monde sans la moindre once d’espoir, qui sait, les choses finiraient peut être par basculer en sa faveur. Elle n'avait jamais eu de chance en amour mais pensait que cela pourrait s'arranger et elle pensait que Josh serait l'exception à la règle. Mais qu’est-ce que Meave pouvait en savoir de ces choses là ? Au fond, Meave était comme toutes les filles de son âge, elle croyait au prince charmant mais bien sûr elle n'allait pas l'avouer. Même si elle devait en souffrir, elle préférait s’ouvrir aux autres, que d’être une coquille vide, à son âge ce serait triste de devenir aussi blasée et dégoutée par les histoires d'amour. Et encore une fois, la jeune femme se retrouvait déçue par la gente masculine. La soirée d'après match bâtait son plein tout le monde fêtait la victoire de l'équipe. Tout le monde s'amusait, sauf Meave qui était persuadée que Josh allait la quitter. Il lui avait demander de l'accompagner dehors pour parler au calme. Cela ne présageait rien de positif. « Tu sais je crois que cela ne va pas fonctionner entre nous. » Non vraiment ? Intérieurement elle venait simplement de crier bingo! Un pari entre elle et elle, que la blondinette était certaine de remporter. « Qu’est-ce que tu me reproches cette fois ? On peut surement arranger ça, je veux dire, je peux faire des efforts si tu attends quelque chose. » En réalité, elle avait déjà fait les efforts qu’il attendait. Se montrer au bras de Meave faisait parler de lui, et c’était le cas depuis des mois. Ils avaient souvent rompu et recoller les morceaux par la suite. Mais son optimisme lui faisait défaut, et trop amoureuse, elle s’entêtait à le reprendre, alors qu’il ne revenait vers elle que pour faire parler de lui. « Non, je pense que cette fois c’est terminé ! Pour de bon. On a souvent essayé et il faut se rendre à l’évidence, nous ne sommes pas fait pour être ensemble. » Meave resta sur le cul pour parler familièrement. Elle qui d'habitude a tant de répartie là elle ne savait pas quoi répliquer, sauf un coup de pied bien placé. Elle tenta de retenir ses larmes, elle ne voulait pas lui donner satisfaction de la voir craquer. «Mais on peut arranger les choses, je peux faire des efforts.» Elle ne savait pas si c'était sa faute, mais elle était prête à changer. « Meave écoute, ce n'est pas toi le problème, c'est moi. » Quand on aime quelqu'un plus que lui ne vous aime, on ferait n'importe quoi pour inverser les rôles. Et Meave était prête à faire des efforts pour Josh et avouer cela était compliquée pour elle. Elle s'est toujours dit que jamais elle ne dépendrait d'un homme mais Josh pourrait être celui là. Elle était prête à s'habiller comme il aime même si ce n'était pas forcément son style, Elle se disait que si elle se fondait sur son image à lui alors il l'aimerait autant qu'elle l'aime. Lorsque cette pensée lui traversa l'esprit, elle se serait gifler. Elle se serait bien botter les fesses pour avoir cette drôle idée. Elle était indépendante mais Josh....enfin c'était Josh. Son premier amoureux sérieux, son premier en tout. Le jeune homme l'embrassa sur le front, comme on embrasse un enfant pour lui dire au revoir et retourna à l'intérieur avec ses copains. Meave elle ne bougeait plus. Elle était figée au milieu du jardin. Elle aurait bien couru voir ses meilleures amies mais elles étaient déjà rentrées chez elle et il était bien trop tard pour les appeler. Elle tenta de se calmer, elle essuya une larme et alla à l'intérieur pour prendre ses affaires et rentrer chez elle. (...) Le lendemain matin, la jeune lycéenne n'avait pas envie de sortir de sa chambre. Elle ne répondait même pas aux messages de ses amies qui visiblement étaient inquiètes de ne pas avoir de nouvelles. Sans qu'elle s'y attende une tornade blonde répondant au doux nom de Poppy débarqua dans la chambre. « Aller ma grosse lève toi. On est samedi, c'est jour de shopping. » La seule réponse qu'elle reçu fut un grognement de la part de Meave. « Meave qu'est ce qui t'arrive? » Poppy regarda son amie avec inquiétude, elle ne l'avait jamais vu comme ça. Habituellement le mot shopping avait un effet magique sur elle. Mais là aucune réaction, Poppy se doutait que quelque chose n'allait pas. La jeune blonde prit place au bord du lit en allongeant ses jambes et appuyant son dos contre la tête de lit. Elle savait que quand Meave voudrait parler, elle le ferait. « Josh a rompu avec moi hier soir» dit-elle en sortant de sous sa couette. « il m'a sortit la pire excuse du monde: c'est pas toi, c'est moi. Ce qui veut dire que c'est moi quoi. » Poppy arrêta de regarder sa nouvelle manucure et reporta toute son attention sur son amie. « C’est pas toi, c’est moi ? Il t’a vraiment dit ça ? Non mais j’hallucine, quel bel enfoiré. » Poppy n'en revenait pas qu'un mec utilise encore cette excuse plus que bidon et qui selon elle n'était pas une véritable excuse. C'était l'excuse des lâches . « Je sais pas ce que j’ai fais de travers encore. » Poppy regarda son amie ne comprenant pas pourquoi il fallait que Meave perde toute confiance en elle à cause de ce type. Comme à son habitude avec Josh, Meave avait tenté de recoller les morceaux contre l’avis de sa sœur et de ses amies bien des fois, qui pensaient d’avantages à faire flinguer se type voir à le faire eux-mêmes vu la situation. Josh & Meave c'était une longue histoire qui datait depuis le début du lycée. Il y a eu autant de ruptures que de réconciliations entres ces deux là. « Je t’avertis ma belle, tu vas composer son numéro une dernière fois aujourd’hui et ça ne sera pas pour le supplier de revenir. » Posant ses grands yeux tristes sur sa meilleure amie, Meave ne voyait pas comment elle pourrait se retenir en entendant sa voix, c’était viscéral pour elle, et restait persuadée qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Un brin romantique ? Oui et aussi doublé d’une sacré naïveté. Mais parfois il valait mieux qu'elle reste naïve, car quand cette dernière disparaîtrait il serait préférable de ne pas se trouver sur son chemin. Le regard plus déterminé que jamais, elle pointa son index droit vers son amie. « Je vais en faire de la pâté pour chien, Dexter peut aller se rhabiller ! Passe moi ton téléphone. » La jeune femme connaissait les sentiments de la blondinette pour cet imbécile, malgré qui il était, elle était consciente qu’ils ne s’effaceraient pas miraculeusement et que ce serait difficile pour elle de mettre en œuvre sa vengeance. Mais elle connaissait aussi son tempérament vindicatif et surtout elle espérait que ça l’aiderait à passer à autre chose. « Meave ?! Fait le souffrir ! »



Meave & a hell of a day, NEW YORK CITY 2001


I didn't want to see her because it would make me feel better. I came because without her, it's hard to remember who I am..
Meave s'installa sur les marches, devant l'immense MET en attendant sagement sa mère. Elles avaient décidé de s'accorder une pause culture dans la journée. Cela faisait bien longtemps qu'elles voulaient voir une exposition au MET et aujourd'hui était le jour idéal. Madame Carstairs avait acheté des billets il y a quelques mois. La jeune blonde venait de boire la dernière gorgée de son moca de chez starbucks et c'est à ce moment qu'elle reçut un appel de sa mère. « Je vais avoir un peu de retard ma chérie, je dois passer au bureau pour récupérer des dossiers. » Meave eut pour réflexe de regarder sa montre et soupira. « Tu ne peux pas t'en occuper plus tard ? Tu vas m'obliger à feinter un intérêt tout particulier envers mon portable juste pour ne pas assumer le fait que je suis seule et sans défense... » Le rire si reconnaissable de sa mère la fit sourire elle-même. « J'en ai pas pour longtemps ma chérie, c'est tout à côté. » Meave se résigna et raccrocha après un au revoir. Elle savait que si sa mère passait à son bureau, elle ne serait jamais à l'heure pour l'expo et qu'elles allaient devoir remettre cette visite à une prochaine fois. Mais la jeune fille décida de lui laisser le bénéfice du doute et donc de l'attendre tranquillement sur les marches du musée. Elle commença à farfouiller dans son téléphone portable. C'était la parade la plus connue, vous savez lorsque vous attendez quelqu'un mais que vous ne voulez pas qu'on s'aperçoive que vous poirotez comme une idiote, vous sortez votre téléphone portable et vous donnez l'air d'être très occupée. C'est aussi très pratique pour éloigner les opportunistes. Meave se demandait d'ailleurs comment l'ont faisait avant que ces petites merveilles de technologie existe. Après avoir attendue une heure, elle se résigna à partir. C'était sûr que sa mère n'allait pas venir, trop prise au bureau. Au final, la jeune femme finit par trouver le temps long et quitta les marches du MET pour se balader dans Manhattan. Elle traversa Central Park en passant par la fontaine de Bethesda, un de ces endroits favori dans le parc, elle remonta la longue allée bordée d'arbre et profitait de la musique qu'une groupe jouait sur l'un des banc. Après quelques minutes de marches, elle arriva devant la patinoire, pour rejoindre l'entrée ouest du parc. S'offrait alors à elle l'immense 5e avenue. Elle traversa rapidement la rue et chercha du regard le métro le plus proche. Si sa mère ne pouvait pas venir, Meave irait la rejoindre à son bureau. Et même si elles ne pourraient pas profiter de leur exposition, elles pourrait se rendre jusqu'à Battery park et profiter du soleil et de la chaleur de ce mois de septembre. N'ayant toujours pas des nouvelles de sa mère, elle décida de la rappeler mais tomba directement sur sa boîte vocale « Maman c'est moi, qu'est-ce que tu fais ? Rapelle-moi ! j'ai poireauté une heure et demi au Met. Je te rejoins là. ». Elle garda son téléphone dans la main au cas où sa mère la rappellerait, elle ne voulait pas louper l'appel. Mais les pleurs peu discret d'une femme juste à ses côtés la fit sursauter. Ce n'est qu'à cet instant qu'elle remarqua l'agitation autour d'elle. Il était neuf heures du matin passé, qu'est-ce qui pouvait rendre tout le monde aussi paniqué. Curieuse, elle s'approcha d'un homme qui semblait être désorienté. « Excusez-moi... Je peux savoir ce qui se passe ? » L'inconnu la regarda comme si elle venait d'une autre planète. « Des avions ont percuté les deux tours. » L'homme l'abandonna sans donner plus d'explications, laissant une Meave confuse à son tour. Des avions ? Les tours? Mais quelles tours? New York comptait énormément de gratte ciel et de tours. Soudainement tremblante, elle reprit son téléphone et composa le numéro bis. « Vous êtes bien sur le répondeur de Moira Carstairs, je ne suis pas là pour le moment... ». Elle retenta sa chance au moins cinq fois avant de rejoindre le métro en direction du sud de l'île. Elle ignorait ce qu'il se passait, mais elle avait le pressentiment que ce n'était pas bon du tout. Elle arrivait à intercepter les discussions par ci par là, ils parlaient tous de la même chose. C'était comme si le temps s'était arrêté, tout le monde dans la rue semblait paniqué, plus personne n'osait bouger. Elle réessaya encore et encore de joindre sa mère, sans aucune nouvelles et l'angoisse grandit davantage. Elle arriva sur les lieux en moins de temps qu'elle ne l'aurait cru et le spectacle qui s'offrait à elle était digne d'un film à catastrophe. Comme si Steven Spielberg avait décidé de tourner son tout nouveau film en pleine ville. Elle ne rêvait pas, des flammes sorties tout droit de l'enfer jaillissait des deux tours, l'une d'elle était le lieu de travail de sa mère. Mais elle ne voulait pas croire au pire, sans doute qu'elle avait eu le temps de sortir, peut-être même qu'elle ne s'y trouvait plus lors du premier impact. Meave toussa à cause de toute cette épaisse fumée noire, elle croisait des personnes blessées, tout le monde était figé sur place. C'était l'horreur. Meave tentait une nouvelle fois le téléphone de sa mère. Mais pourquoi ne répondait-elle pas à son téléphone ? Elle n'arrivait pas à détacher ses yeux des tours qui s'embrasaient, et elle ne prenait pas encore totalement conscience que des milliers de gens se trouvaient à l'intérieur, prisonniers. Elle finit par fendre la foule, hurlant le prénom de sa mère dans l'espoir que cette dernière lui tombe dessus, et là elle pourrait la serrer dans ses bras comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Lui dire à quel point elle avait eu peur de la perdre, mais plus elle avançait en direction des deux tours et plus son optimisme diminua. « Mademoiselle, reculez ! » Totalement perdue, elle détourna son regard de l'horreur et découvrit un jeune policier qui lui tenait le bras. « Reculez, ne restez pas là. » Elle tenta le tout pour le tout. « Ma mère, il y a ma mère qui travaille là-bas, est-ce qu'ils sont tous sortis ? » Elle s'efforça d'ignorer l'expression grave qu'il arborait. « Reculez. » se contenta-t-il de répéter, car lui-même ne savait pas quoi répondre. La jeune lycéenne finit par obéir et s'écroula sur un banc ne loin de là. Le brouhaha, les hurlements, les pleurs, elle n'entendit plus rien à part les battements de son cœur. Ses mains étaient tremblantes, elle se refusait de pleurer car cela reviendrait à dire qu'elle perdait tout espoir de revoir sa mère. Le temps s'écoula lentement... Lorsque les hurlements l'agressèrent de nouveau. Ses yeux se tournèrent automatiquement en direction des deux tours, alors qu'elle s'était forcée de regarder ailleurs tout en continuant de laisser des messages sur le téléphone. Et l'horreur s'empara d'elle en voyant la tour sud s'effondrer juste devant ses yeux. Elle voulait hurler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle était trop choquée pour ça. Elle eut à peine le réflexe de courir en voyant la fumée déferler dans la rue où elle se trouvait. Ce fut d'ailleurs un passant qui l'incita à reprendre ses esprits, mais ce n'était pas suffisant. La poussière, cette neige grisâtre et marquée par la mort lui collait maintenant à la peau. Elle resta tétanisée pendant d'interminables minutes avant de s'agiter dans tous les sens comme si elle était prise de folie. L'idée même que ce soit des cendres humaines – et entre autre, celles de sa mère – qui s'accrochaient dans ses cheveux et sur l'ensemble de ses vêtements devint insupportable. C'est une femme, dans le même état qu'elle physiquement, qui l'aida à se calmer.

Quelques jours après cet évènement tragique, New York reprenait vie difficilement. Il en était de même pour la famille Carstairs. Il n'avait aucune nouvelle de Moira. Les secours recherchaient toujours des gens dans les décombres mais l'espoir de retrouver des personnes en vie était aujourd'hui réduit à néant. Julia et Meave avait apporté une photo de leur mère sur les lieux pour que les secours tente de la retrouver ou ne serait qu'un objet qui lui appartenait. Julia, l'ainée de la famille, tentait de rester optimiste mais pour Meave qui avait été présente lors de l'effondrement de la première tour, elle n'espérait plus rien. La maison était bien silencieuse alors qu'avant il y avait toujours du bruit que ce soit la radio ou la télé ou les disputes des filles. Mais aujourd'hui c'était le silence total. Mr Carstairs s'était porté volontaire avec son équipe du SWAT pour aider les secours, les pompiers. Julia avait proposer son aide à une association qui distribuer des rations aux secouristes et volontaires. Quant à Meave, elle ne voulait pas sortir de chez elle. Cela fait faisait une semaine qu'elle n'avait pas mis le pied en dehors de sa chambre. Même les filles ne savaient pas quoi faire. Elles savaient très bien qu'elles ne pourrait jamais lui redonner le sourire. Du moins pas maintenant, et elles ne savaient pas de quoi parler. Après les cours, Nora avait décidé de passer voir Meave ne serait que pour lui apporter ses cours même si elle savait que c'était bien la dernière chose qu'elle avait en tête: les cours mais elle pourrait simplement rester avec elle. Simplement être présente. «Je suis contente que tu sois venue Nora. » Meave esquissa un faible sourire en ramenant les genoux contre sa poitrine «Tu es une des rares personnes dont je supporte la compagnie. Avec les filles vous semblez me comprendre.» Nora lui fit un sourire et posa sa main sur son épaule avant de s'assoir à côté d'elle «Tu ne me juges pas ou ne me pousse pas à me remonter le moral. Tu ne sais pas quel soulagement c'est. » Nora regarda son amie plein de compassion. Elle ne savait pas trop dire ou faire à vrai dire, cette situation était inédite pour tout le monde. «Tu sais ma puce on est là pour toi. Que ce soit moi ou les filles. Et c'est plutôt bon signe si tu arrives à nous supporter encore. » Meave regarda droit devant elle comme perdue dans ses pensées «La mort est une chose étrange.C'est comme si quelque chose est à toi toute ta vie. Elle est là, elle respire. Puis elle disparait. Elle disparait complètement. » «Comme si elle était effacée. » Meave tourna la tête vers Nora «Tu ne la revois plus jamais. C'est un plan vraiment mauvais, peu importe qui l'a inventé. » Meave attrapa la tasse de café posé sur la table basse juste en face d'elle. «Je pense que le chagrin c'est juste le laps de temps que prend ton cerveau pour accepter que quelqu'un est partit. Parce que tout ton esprit, tout ton corps ne cesse de te ramener à l'instant où ils sont toujours en vie. Cela prend du temps à ton à ton corps de lâcher prise.» Meave reprit sa place dans le canapé «C'est exactement ça. » «Tu sais ma chérie c'est la chose la plus difficile à faire. Laisser partir quelqu'un que tu aimes.» Nora n'avait pas tenté de la faire rire, elle l'avait écouté et elle avait dit ce qu'elle pensait. Meave la prit dans ses bras et la remercia d'être là. Nora resta le reste de l'après midi avec Meave simplement à regarder des films. Sans parler ou très peu. Meave avait juste besoin d'avoir une présence à ses côtés. Cela lui faisait du bien. Dans le dictionnaire, le chagrin est défini comme une intense souffrance morale ou une détresse due à une perte. Une douleur aiguë. Un regret douloureux. Quand on lit quelque chose cela semble logique, mais Meave avait dû mal à comprendre cette définition aujourd'hui. Lorsqu'on est confronté au chagrin, à la perte de quelqu'un c'est différent. Tout est différent lorsque cela nous arrive personnellement. Selon les professionnels, il y a 5 stades à traverser après la mort d'un proche. Le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Dans la famille Carstairs c'était le cas. Chacun devait surmonter son chagrin. Chacun à sa façon. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. La pire partie du chagrin est que vous ne pouvez pas le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation. Meave n'était pas experte dans la matière mais elle espérait passer rapidement à la dernière étape.




Meave & Julia, on the road 2002


Sweet, crazy conversations full of half sentences, daydreams and misunderstandings more thrilling than understanding could ever be.
Un pas devant l'autre. Petit à petit. Meave avançait dans cette rue paisible, un peu endormie de New York City, ce qui était plutôt rare mais les rues de Greenwich Village était pratiquement déserte en cette soirée de Juin. Elle avait dû mal à garder les yeux ouverts, la fatigue mêlée à l’alcool n’aidait pas la jeune fille à marcher droit. La nuit était tombée depuis bien longtemps. Dans quelques heures seulement, le soleil pointerait le bout de son nez sur la ville de NYC, prête pour le commencement d'une toute nouvelle journée. Pendant que certains allaient se lever pour aller travailler, Meave, elle commencerait doucement sa nuit de sommeil, dans son lit si douillé. Encore fallait-il qu'elle parvienne jusqu'à chez elle. Elle avait un peu de mal à se souvenir du trajet pour arriver jusqu’à chez elle. Une fois chez elle, elle devra être des plus silencieuse pour éviter de réveiller sa grande sœur qui ne manquerait pas de lui faire la morale encore une fois, et son père qui se lamenterait sur le comportement de sa petite fille. Marchant à petit pas maladroit dans les rues, elle n'était plus certaine de comprendre ce qu'il se passait. Elle n'était même plus sûre de se souvenir du lieu où elle se trouvait actuellement. Alors, elle continuait de marcher, droit devant elle. Pieds nus, elle tenait ses chaussures à la main, dont l'une semblait avoir été séparée de son talon aiguille. Elle ne se souvenait pas de la manière dont cela était arrivé. La seule chose qu'elle avait encore en mémoire, de cette nuit là, était qu'elle s'était rendue dans la boîte de nuit la plus proche avec ses amies. Ce soir comme à son habitudes en fin de semaine elle s'était enfuie avec les filles, prête pour sombrer dans les folies de la nuit. Le reste ? C'était plutôt flou. Son esprit était encore bien perturbé sous les flots d'alcool qu'elle avait ingurgité. Elle voulait faire la fête, encore. Cela s'était fini bien trop rapidement. Elle ne savait pas comment Poppy avait fini sa soirée, peut-être dans les bras d'un éventuel homme, peut-être endormie au-dessus de la cuvette d'une éventuelle toilette. Elle se souvenait que Meg et Nora, elles étaient rentrées plutôt. Meave s'était contentée de se déchainer sur la piste, ne la quittant que pour prendre des verres, les uns après les autres. Elle avait fuit la boîte de nuit lorsqu'un mec trop lourd était venu l'enquiquiner, voulant la forcer à diverses choses qu'elle ne souhaitait pas. Il n'était pas à son goût, mais il était plutôt fort qu'elle, encore. Prétextant un passage aux toilettes, la blondinette avait fini par s'enfuir par une fenêtre minuscule, brisant par la même occasion, le talon de l'une de ses chaussures. Elle attrapa son téléphone portable et tenta de composer le numéro de Poppy, elle y parvient avec difficulté et marmonna quelques insultes sur son répondeur car cette dernière n’avait pas répondu. Et voilà qu'elle titubait dans les rues, à la recherche de quelqu'un avec qui elle pourrait continuer cette soirée, pourtant si bien commencée. Elle chantait à tue-tête en pleine rue, se fichant un peu de réveiller quelques habitants aux alentours. Lorsque quelqu'un l'interpella, elle mit un certain temps à réaliser que c'était à elle que l'on s'adressait. Tandis qu'elle se tournait, un agent de police apparaissait devant elle, répétant des paroles qu'elle ne comprenait pas, vu son état ce n’était pas étonnant. L’agent de police connaissait bien Meave, il était un ami de la famille. Un sourire aguicheur prenait place sur les lèvres de la lycéenne, elle déposait alors une main sur le torse de l'argent. Chose que sobre elle n’aurait jamais fait mais son jugement était bien loin d’être clair. « Tellement ex-ci-tant ! J'ai toujours rêvé de le faire avec un homme armé. » Annonçait-elle alors qu'elle s'attaquait déjà à la braguette du policier. Mais rapidement, sans qu'elle ne puisse comprendre ce qu'il se passait, voilà que la jeune fille se retrouvait menottée, à l'arrière d'un véhicule. Elle n’avait même pas reconnu l’agent Carter, bien trop soûle pour reconnaitre qui que ce soit. Peu de temps après, voilà qu'elle était assise dans une cellule de dégrisement, ou du moins, une espèce de cellule qui y ressemblait. « Alors, on tient pas l'alcool ? » Une voix masculine se fit entendre et immédiatement, Meave leva les yeux vers l'inconnu, un sourire amusé sur les lèvres malgré la douleur perçante dans sa tête. Tandis qu'elle observait des hématomes sur son visage, elle annonçait « Toi aussi à ce que je vois. Tu devais être plus charmant sans les bleus. » S'ensuivit une longue conversation avec ce jeune homme, quelque peu plus âgé qu'elle, sur les nuits qu'ils avaient passés pour en arriver là. (…) Au petit matin, Meave et son compagnon de cellule sortirent enfin. La jeune blonde avait un mal au crâne horrible, elle avait l’impression d’avoir une manifestation dans sa tête. Elle avança jusqu’au comptoir à l’entrée récupérer ses effets personnels, elle plissa les yeux lorsqu’elle croisa la lumière du jour. Elle commença à avancer vers la porte de sortie. Le jeune homme, prit ses affaires à son tour et le policier lui tendit les chaussures de la jeune femme « Ta copine à oublié ça Alec, elle va en avoir besoin je crois. », il fit un signe de la tête à l’officier de police et rattrapa Meave. « Je crois que tu as oublié quelque chose ! » elle regarda les chaussures, et soupira « Oh je vais mourir aujourd’hui c’est sûr. » dit-elle en prenant les chaussures noires, Alec la regarda sans comprendre « J’ai emprunté ces chaussures à ma sœur, sans lui dire bien sûr. Je suis morte. » Le jeune homme se mit à rire, il prit la jeune fille par les épaules « Je t’offre un petit déjeuner avant ton exécution. C’est moi qui régale alors profite de ton dernier petit déjeuner sur cette terre » Meave se mit à rire à son tour et suivit son nouvel ami au café le plus proche. Un café n’était pas de refus, cela l’aiderait sans doute à aller mieux et à vaincre sa gueule de bois. Elle n’était pas pressé de rentrer chez elle, son père devait déjà être au courant et avait dû la laisser en cellule pour lui donner une leçon sur son comportement. Elle passa une bonne partie de la matinée avec Alec, elle le trouvait fascinant et il était tellement gentil avec elle.

« Meave fait ta valise on va faire un petit voyage. » Julia était entrée dans la chambre de sa cadette comme une tornade, elle n’avait pas pris la peine de frapper ou quoi que ce soit. Sans attendre une réponse de sa sœur, elle attrapa la valise de Meave qu’elle gardait dans son dressing et la posa sur le lit tout en l’ouvrant. Meave était assise sur la banquette accolé à la fenêtre et regardait Julia s’activer à mettre des vêtements dans la valise. « Euh ça c’est les vêtements que je comptais donner à une association car ils sont trop petits. » Julia s’arrêta net et sourit à sa sœur. « Oups » dit-elle simplement en haussant les épaules « Pourquoi tu veux faire ma valise au fait ? On va ou ? Parce que sérieusement je n’ai pas envie de passer encore un été aux Hamptons. » Julia alla rejoindre sa sœur et s’assit près d’elle. « On va faire un road trip toute les deux. On a besoin de changer d’air. Et il faut fêter dignement ton diplôme de fin d’année non ? » la jeune blonde haussa les épaule « J’accepte de venir si je peux aussi conduire. » Julia fit mine de réfléchir et puis elle accepta. Toute souriante Meave sauta sur ses deux pieds et commença à remplir sa valise. Julia affichait un grand sourire, en même temps elle savait qu’il n’en faudrait pas beaucoup pour convaincre sa petite sœur. Le plus dur a été de convaincre leur père, parce que bien sûr Julia avait oublié de prévenir son père qu’elle avait décidé de partir en road trip avec Meave. Après quelques heures de discussions, et la promesse d’avoir chacune un tazer, elles ont obtenues la bénédiction de monsieur Carstairs. Une fois assises dans la voiture, Julia mit ses lunettes de soleil et mit en route l’auto-radio. On pouvait entendre une chanson de Good Charlotte raisonner dans l’habitacle. Meave mit ses lunettes à son tour et attrapa son téléphone pour envoyer un message à ses meilleures amies pour leur dire qu’elle serait absente de NYC pendant quelques mois mais qu’elle reviendrait pour la rentrée universitaire. Les filles allaient lui manquer c’était clair mais elle savait aussi que ce petit voyage allait lui faire du bien. Et elle n’était pas seule, elle était avec Julia. (…) Deux jours plus tard, les filles arrivées proches de Roxborro en Caroline du Nord. Quand soudain la voiture s’arrêta net. Les deux filles se regardèrent, elles étaient au milieu de nulle part et cela ne présageait rien de bon. « Okay tout va bien. On va appeler une dépanneuse. » Meave la regarda « Tu te rends comptes que ça fait deux jours qu’on est partie et qu’on a déjà besoin d’aide ? » Julia lui tira la langue et sortit de la voiture pour téléphoner, pendant ce temps Meave sortit aussi de la voiture pour prendre une photo de… de rien en fait vu qu’il n’y avait rien à prendre en photo. Et elle envoya donc ce manque de civilisation en photo à ses amies avec un petit commentaire dont elle seule a le secret. « Tu envoies un message au mec que tu as rencontré en prison la semaine dernière ? c’est papa qui va être content » Meave sourit et fit non de la tête. Elle n’avait pas repensé à Alec depuis cette nuit là. Elle n’avait pas son numéro de téléphone ni lui le sien alors le revoir relèverait du hasard. « Bon on va marcher jusqu’à la ville, parce que la dépanneuse ne peut pas venir avant demain. » Meave la regarda en levant les bras au ciel « T’es sérieuse là ? rrrrhhhh Julia je te déteste en ce moment précis » Julia ouvrit le coffre et attrapa le sac de Meave et lui tendit « Mais non tu m’aimes et tu le sais. » Meave attrapa son sac et prit aussi son sac à main qui était sur le siège passager. « Julia non ! On n'a pas besoin de ta lampe à pétrole ! Y a l'électricité là-bas ! » Julia se mit à rire « Je veux la prendre quand même au cas où. Et c’est une lampe de poche, depuis quand tu connais les lampes à pétrole toi ? » Les deux sœurs fermèrent la voiture à clé et commencèrent à marcher vers la ville, enfin du moins elles espéraient être parties du bon côté. « Au cas où quoi ? » demanda Meave curieuse « Au cas où on rencontre un tueur fou en cavale dans le coin qui couperait l'électricité et entrerait pour nous tuer. » Meave regarda sa sœur « T'as raison va. C'est là que la lampe à pétrole nous rendra vraiment service. » dit-elle comme si cela était logique. « Si jamais ça arrive tu seras bien contente qu'on puisse le frapper avec cette fichu lampe. » répliqua Julia rapidement « Tu sais que tu ressembles vraiment à Thelma toi. ».




Dernière édition par Meave Carstairs le Dim 19 Mai - 21:42, édité 10 fois
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Meave Carstairs

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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyLun 13 Mai - 17:54




Meave & boyz, NEW YORK CITY 2010


From my experience, honey, if he seems too good to be true—he probably is.
D'un geste précis Meave arrêta la sonnerie de son réveil elle tourna le dos à son réveil et se rendormi de suite. Quelques heures plus tard, la jolie brune se réveilla. Elle regarda l'heure sur son portable et vit qu'elle avait 10 appels en absences, tous de la même personne. Son collègue Milo, elle ignora tout cela et se dirigea vers sa salle de bain. On ne peut pas dire que cette fin de mâtiné s'annonçait palpitante. Pas si elle devait rester dans cette minable salle de bain d'à peine cinq mètres carrés. La poignée de porte de cette dernière lui était restée dans les mains. « Et merde» maugréa-t-elle en tentant tant bien que mal de refixer cette fichue poignée. Cette tuile lui était arrivée surement pour la punir de s'être offerte une grasses matinée, la seule depuis bien longtemps. Elle ne voyait que cette solution ou Milo lui avait jeté un sort à travers son harcèlement au téléphone. Et en y réfléchissant de manière rationnelle cela ne pouvait pas être possible. Enfin en principe. Elle commença à prier, à implorer dieu «ahh J'oubliais, je ne crois en aucun dieu.» Et c’était sans doute là une double punition sinon il faudrait lui expliquer, en quoi, le fait d'être enfermé avec son cher compagnon lavabo va-t-il l'aider en quoique ce soit ? Elle aurait pu sortir de ce cauchemar si la fenêtre n'avait pas la taille d’une chatière et qu’elle ne se trouvait pas au quatrième étage. Heureusement, elle avait eu la bonne idée de prendre son téléphone. Chose plutôt rare. Elle s’assit sur le rebord de sa baignoire et fit défiler le répertoire : Alec ? non impossible, leur relation n’en n’était pas encore là, c’était trop tôt pour l’appeler au secours dans cette situation là, il aurait de quoi se moquer d’elle pendant trop longtemps. Poppy ? non aucune chance, elle n’avait pas les connaissance nécessaire pour ouvrir une porte avec une pince à épiler. Nora ? trop occupée au restaurant à cette heure là ? Megara ? non plus, sa grande sœur ? non elle aurait encore une autre raison de se moquer d’elle aux repas de famille. Liam ? lui seul pouvait la sortir là en réalité. Il était l’homme de la situation. Mais elle espérait seulement qu’il n’alerte pas toute la caserne parce que sinon ça serait une humiliation totale pour Meave et elle n’aurait plus aucune chance avec un de ces pompiers. Même si elle ne comptait pas draguer les collègue de son meilleur amie mais ne sait-on jamais. « Hey Liam, tu fais quoi ? (…) j’aurais besoin de tes super pouvoir d’homme fort. (….) oh okay je suis enfermée dans ma salle de bain s’il te plait tu peux venir me sortir de là.» Meave entendait son ami rire à l’autre bout du fil, elle allait devoir user du chantage pour que monsieur ne refasse plus jamais allusion à cet épisode de la vie misérable de Meave Carstairs. Quelques minutes plus tard, et trois solitaires hautement gagné par Meave elle entendit les clés dans la serrure de l’entrée et des pas se rapprocher de la salle de bain. Heureusement que Liam avait un double des clés sinon, Meave aurait pu rester dans cette salle de bain encore longtemps. « J'espère que tu ne t'es pas fait agresser par le rideau de douche. Rassure-moi ! » Monsieur se sentait d'humeur comique aujourd'hui, incroyable. Même si une porte les séparaient tout deux, elle pouvait d’emblée le voir sourire d'amusement. Elle se leva les yeux au ciel, il ne pouvait pas voir mais la connaissant bien il devait s’en douter. « Oh qu’est ce que tu es drôle quand tu veux. Aller utilise tes muscles et sors moi de là. Je vais finir par devenir folle ... Pas la peine de dire que je le suis déjà ! En passant. Il faut vraiment que je change ce rideau, il me sort par les yeux. » Elle n'attendait qu'une chose, qu'il rigole après avoir ouvert la porte. C'était inévitable. Mais peu importe. Il l'avait déjà vu dans bien des situations. Ivre, victime de sa maladresse frappante, effrayée lors des marathons films d'horreur… parfois c’était effrayant le nombre de fois qu’elle s’était ridiculisée devant lui et pourtant il était toujours là. Le jeune homme après 20 minutes d’efforts réussie à sortir son amie de la salle de bain. « Et voilà jeune demoiselle en détresse vous êtes enfin libérer de votre prison dorée. » dit-il en souriant et en retenant un rire. Meave sortit de la salle de bain et lui donna un coup de poing dans l’épaule en guise de remerciement. Puis elle s’aperçut qu’un autre homme était présent dans son salon « Et t’avais vraiment besoin de faire venir un de tes collègues ?» Liam se mit à rire pendant que Meave essayait tant bien que mal de rallonger ce pauvre t-shirt qu’elle portait. « On revient d’une intervention alors j’ai demandé de faire un détour. » lui dit-il en haussant les épaules. « Salut Meave comment vas-tu ? Pour la défense de Liam je suis venu en renfort on sait jamais. » Logan se retenait de rire mais ne se gênait pas pour regarder Meave de haut en bas « Qu’est ce que c’est gentil de ta part. Toujours au secours de ton pote Logan. Et arrête de mater mon cul » Liam qui était un habitué des lieux alla se chercher un café dans la cuisine tandis que Meave se dirigeait vers sa chambre pour s’habiller un peu plus. « Oh sache que si j’ai maté ton cul Meave c’était juste les deux première minutes. » la jeune fille leva les yeux au ciel de nouveau. Parfois ces mecs l’exaspérait au plus haut point mais au fil des années ils étaient devenus une seconde maison. Meave passait pas mal de temps à la caserne pendant les gardes de Liam et elle était toujours accueillie les bras ouverts. Meave avait une histoire avec cette caserne. Lorsque sa mère a été victime des attentats, un des jeunes pompiers qui aujourd’hui est le chef de la caserne a aidé Meave sur les lieux et il la rassurée. Et depuis, elle peut venir quand elle le souhaite. C’est d’ailleurs comme ça qu’elle a rencontré Liam. Elle sera toujours reconnaissante de leur travail ce jour là. Si ce jour là Meave a perdue sa mère, elle a gagné une très grande famille. Même si cette dernière ne pourra jamais remplacer sa mère. Personne ne le pouvait et même 11 ans après c'était toujours dur pour la jeune femme.

« Tu es amoureuse de moi. », le jeune brun était appuyé contre l'embrasure de la porte de la cuisine de l'appartement de Meave. La jeune fille dont toute la concentration était porter sur le timer du four, elle ne voulait pas rater son premier plat réalisé toute seule. Et surtout elle ne tenait pas à mettre le feu à son appartement, la dernière fois c'était à deux doigts d'arriver. Bien que la jeune blonde avait appréciée la visite des pompiers de la ville, elle ne voulait pas recommencer cela. Le problème c'est que le four reste un grand mystère pour Meave, la cuisine toute entière reste un très grand mystère pour elle d'ailleurs. Elle n'a jamais été douée et ne le sera sans doute jamais. Alec se racla la gorge pour signaler sa présence, car elle ne semblait pas avoir entendu les mots qu’il avait prononcés. Elle leva les yeux vers Alec « Tu disais ? Je n’écoutais pas en fait », le jeune homme leva les yeux au ciel, il devrait être habitué depuis le temps qu’il fréquentait la jeune femme « Je disais que tu étais amoureuse de moi. Je le sais, tout le monde le sais. Sauf toi.» Elle allait répliquer mais la minuterie du four venait de retentir, elle fit signe à Alec d’attendre un instant. Elle sortit le plat du four et fit une grimace en voyant la tête désastreuse du gâteau. Elle haussa les épaules et le jeta a à la poubelle. Elle avait encore râté un plat, et ils allaient encore devoir commander à emporter. Elle était restée muette pendant l'espace d'une demi-seconde. « Je t'ai presque prise au sérieux. Maintenant arrête de dire des conneries cinq minutes ça nous fera gagner du temps à tout les deux. » , ils étaient ensembles depuis bientôt neuf mois mais jamais ils n'avaient parlés de leurs sentiments. Ils n'étaient pas du genre à parler de leurs sentiments, ni Alec ni Meave. Alors Alec qui parlait d'amour cela laissait la jeune fille perplexe. Et fuir la conversation était la meilleure solution pour elle. Oui elle l'aimait, elle en était sûre mais elle ne voulait pas lui dire je t'aime et le voir partir le lendemain. Elle ne voulait pas souffrir. Et puis Alec n'était pas le genre de garçon que l'on présente à ses parents, ni le garçon que l'on épouse. Alec était... Alec. « Meave je suis sérieux. » Déclara le jeune homme d'un ton des plus sérieux, un ton qui ne lui ressemblait définitivement pas. « Tu ne peux pas me dire ça comme ça en étant sérieux. Ça n'est jamais arriver et ça n'arrivera jamais. » Renchérit-elle alors tout en se dirigeant vers le salon. Il se leva alors et lui attrapa le poignet avant que celle-ci ne s'échappe. « Je peux savoir de quoi est-ce que tu as peur? » Elle soupira alors et plongea son regard émeraude dans le sien. « Laisse tomber Alec. » Elle ne lui laissa pas l'opportunité d'ajouter quoi que ce soit. Elle avait préférer choisir la solution de facilité, la fuite. Après tout c'était bien plus facile d'éviter d'entendre ce qu'il avait à lui dire, d'éviter de lui parler de ça tout simplement. Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous. À moins bien sur qu’il soit déjà passé à autre chose... Parce que quand il s’agit d’amour, même les êtres bizarre ne peuvent attendre éternellement. « Meave non je ne laisserais pas tomber. Qu'est ce qui t’arrive?» la jeune femme se retourna vers lui « Alec qu'est qu'on fait ensemble hein? tu es un dealer et je suis une avocate. Est ce que tu crois que ça va fonctionner? » le jeune homme lui sourit. Il aimerait lui dire la vérité car elle si savait la vérité cela bien plus simple pour leur relation amoureuse. Mais il ne devait pas lui dire. Sa sécurité en dépendait, il s'approcha d'elle et entoura sa taille de ses bras « Je croyais que tu n'écoutais pas ce que les autres pouvaient dire. Et puis avoue qu'on forme une sacré équipe tous les deux.» elle lui sourit « Écoute moi je compte pas partir, je compte rester avec toi encore longtemps. ». Il y a quelques années, ils s'étaient déjà croisés. Leur rencontre n'était pas banale alors leur relation amoureuse ne pouvait pas l'être. Au fond, Meave était follement amoureuse d'Alec mais elle avait simplement peur. Peur de le perdre. Peur qu'il aille en prison.

Après la fuite de Meave face à la vérité sur ses sentiments envers Alec, les deux jeunes gens s'étaient mis en couple. Tout semblait aller pour le mieux, chacun faisaient des concessions. Mais les activités illégales du jeune homme étaient souvent un sujet de disputes entre eux. Un soir alors qu'ils rentraient du cinéma, un des ennemis d'Alec n'a rien trouvé de mieux que de menacer Meave pour obtenir une information du jeune homme. Bien sûr cela c'était révélé être une très mauvaise idée et le criminel avait passé un sale quart d'heure. Alec avait simplement protégé Meave mais il s'était laissé emporter par sa rage. C'est pourquoi lorsqu'il avait raccompagné la jeune femme jusqu'à chez elle, il avait préféré lui dire qu'il partait. Qu'il ne fallait plus qu'il se voient. Le lendemain de cette fameuse soirée qui fut désastreuse, Meave était assise à la terrasse d'un café en ville, elle était nerveuse et n'arrêtait pas de jouer avec ses cheveux. Signe qu'elle était nerveuse. Elle avait laissé un message à Alec, elle voulait parler de la vieille. Elle s'en voulait d'avoir réagis comme ça. Mais sur le moment, elle n’avait pas eu une meilleure idée que le gifler après son annonce de départ. Elle comprenait tout à fait qu’il veuille la protéger et encore elle était une grande fille, donc elle pouvait se défendre tout seul. Mais ce qu’il ne supportait pas c’était qu’elle risque sa future carrière pour lui. «Hey. Je ne savais pas si tu allais venir ou pas.» elle le regarda avec un sourire timide «Moi non plus je dois t'avouer. » Meave lui fit un faible sourire et lui désigna la chaise vacante en face d’elle. «Assis toi » Alec prit la chaise libre en face de la jeune fille «Je te dois un double cappucino avec un extra de crème. Enfin je sais que ça fait un moment mais...» Alec la regarde sans rien dire « Je ne veux pas qu’on laisse les choses comme ça, je ne veux pas qu’on soit fâchés. Et que ce soit ton dernier souvenir de moi. D'une certaine manière, j'ai dans la tête que la chose la plus facile à faire, celle qui blesserait la moins en tout cas, serait juste d'avoir une rupture nette. Dire au revoir, faire comme si rien ne s'était passé. Et je ne sais pas si on se reparlera de nouveau un jour, mais je veux que tu saches, que je tiens à toi et que j'adore passer du temps avec toi. Et tu...tu vas vraiment me manquer. » Elle s'arrête de parler une minute, lui ne dit rien. Elle attendait une réponse de sa part, habituellement il avait toujours quelque chose à dire mais cette fois le jeune homme semblait muet «Voilà je crois que c'est tout. » elle évita son regard, mais lui posa son regard sur elle, un regard doux accompagné d'un petit sourire à peine visible. Au fond il ne pouvait pas lui en vouloir, il était totalement sous le charme «C'est bon à savoir. Sauf qu'il y a un problème. » elle releva les yeux vers lui d'un coup, elle avait peur de ce qui allait suivre. Elle avait peur que son comportement de la veille est tout gâché entres eux. Parce que même si elle ne voulait pas se l'avouer, il comptait beaucoup pour elle. Et elle se disait qu’il était peut être temps de lui montrer. Et ce qu’elle essayait de faire aujourd’hui devant cette tasse de café, et même si c’était maladroit de sa part elle essayait. «Lequel? » Meave plongea son regard dans le sien. «Je ne pars pas. ». Leurs regards se croisèrent et ils se mirent à sourirent tout les deux, elle était soulagée. «Et tu m'as laissé parler sans m'arrêter?!! » il haussa les épaules et s’appuya sur le dossier de sa chaise «C'est vrai mais avoue que tu le mérites. » elle fit une petite grimace mais savait qu'il avait raison. « Donc ça veut dire que tu me pardonnes? » il la regarda et la laissa languir de sa réponse. Il baissa les yeux et prit un air sérieux «Très certainement. Je dois dire que la nuit dernière en valait presque la peine pour entendre tes excuses ce matin.» Ils se regardèrent dans les yeux. «Alors j'allais vraiment te manquer? » «Tu vas vraiment le faire dire une nouvelle fois? » elle lui sourit et dit «Oui tu allais vraiment manquer.» Le jeune homme se rapprocha d'elle et lui dit « Meave, même lorsque j'allais partir, je ne t'aurais jamais quitté toi. » elle regarda autour d'elle un peu gênée de cette déclaration, Alec prit une gorgée de son café mais la recracha dans le verre de suite, Meave se mit à rire « Eww y'a combien de temps que tu as commandé ça? » elle afficha un sourire gênée «Et bien ça fait un moment que j'attends ».



Meave & Hayden, NEW YORK CITY 2011


Sometimes there aren't words. The silence between us is flung wide as an ocean. But I manage to reach across it, to wrap my arms around him
L'histoire est une partie très importante pour la présentation. C'est par cela que les membres pourront réellement identifier votre personnage. Nous demandons un minimum de vingt lignes, ce qui est relativement peu. Vous pouvez le faire sous forme d'anecdotes, de rp simple, de journal intime ou autre. Soyez original, donnez aux lecteurs l'envie de lire. Relisez-vous, les fautes de frappes et d’inattention arrivent à tout le monde.







Dernière édition par Meave Carstairs le Sam 8 Juin - 15:54, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyLun 13 Mai - 17:54



Meave & her heatbreak, NEW YORK CITY 2011


There were lies we told to save ourselves, and then there were lies we told to rescue others. What counted more, the mistruth, or the greater good?
L'obscurité. Une longue, longue obscurité. Ouvrir les yeux et les fermer. Encore les ouvrir et les fermer de nouveau. Rien ne change. L’obscurité dedans, l'obscurité dehors. Meave rêvait qu'elle était ballottée sur une mer noire comme l'encre. Quand on a rêvé, on se réveille. Parfois, on se réveille dans un autre rêve. Mais quand on se réveille et que rien ne change, ce n'est plus un rêve : c'est la réalité. Affalée sur son lit emmitouflé dans un immense pull en laine. Elle ne bougeait pas. La jeune fille avait ses écouteurs dans les oreilles et la musique qu'elle écoutait présentement était certainement bien la seule et unique chose qui l'empêchait de réaliser qu'elle était seule. Meave  a toujours pensé qu’une fois que tout est terminé, tout revient en flash-back, par vague. Comme un kaléidoscope  qui contient les souvenirs. Sans lui elle se sentait perdue, elle n’aimait pas l’avouer mais sans lui elle se sentait seule au monde. Elle aurait voulu le retenir, elle aurait voulu être égoïste et le faire rester.  Elle l’avait laissé partir. Une fois que l’on se met à ressasser ses souvenirs tout revient à l’esprit tous nos actes, nos paroles nous reviennent. Lui il ne reviendrait pas. Une partie d’elle le savait, elle savait ce qui allait se passer quand elle a croisé son regard pour la première fois. C'était écrit. Elle le réalisait aujourd’hui et pourtant elle n’est pas le genre de fille à croire au destin. Ce n'est pas vraiment quelque chose qu'il a pu dire, ou quelque chose qu'il a fait. C’est plus le sentiment qui est arrivé avec lui. Et le truc c'est qu’elle n’était pas sûre si elle pourrait un jour ressentir cela encore une fois. Ni c’était cela serait une bonne idée de retombée aussi amoureuse d’une autre personne. Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Aujourd’hui elle comprenait pourquoi on disait tomber amoureux. Elle n’était pas du genre fleur bleue mais avec lui c’était différent. Mais aujourd’hui elle se retrouvait seule. Il était partit sans un mot, il ne lui avait strictement rien dit. Elle aurait très bien été susceptible de rester enfermer dans sa chambre dans le noir toute la journée comme elle avait pris l'habitude de le faire depuis quelques jours seulement la lumière la fit sortir de sa rêverie. Elle se leva et s'appuya sur ses coudes pour voir sa meilleure amie devant elle. Nora. Cette petite blonde pétillante dont elle ne pourrait pas se passer. « J'ai presque faillit lancer un avis de recherche Meave. » S'écria-t-elle d'une voix cristalline qui la caractérisait tellement. Ce n'était pas dans les habitudes de Meave de louper plusieurs séances de shopping, ou dîners entres filles. Meave  se laissa retomber sur son lit et ne prit même pas la peine de lui répondre elle se contenta de passer une main dans sa chevelure tout en soupirant. Son amie se précipita à côté d'elle et repris. « Bon dis moi quel est le problème pour que tu t'enferme chez toi. Tu ne réponds pas au téléphone, ni au textos t'es enceinte ou quoi? » Cette phrase fit immédiatement effet dans la tête de la jeune fille. Elle posa automatiquement un regard noir sur son amie. Elle n'était pas du tout d'humeur à plaisanter. Tout ce qu'elle voulait c'était qu'on la laisse un peu tranquille qu'elle puisse réfléchir logiquement à la situation. Après quelques secondes de silence, elle se décida enfin à cesser ce mutisme dont elle était sujette depuis un bon moment désormais. « Il est partit sans rien me dire. J'ai envie d'être seule tu peux partir maintenant. », Nora regarda son amie avec un regard compatissant « Tu l'aimes? Et soit honnête pour une fois ». Meave avait toujours eu cette tendance à mentir lorsqu'il s'agissait de ses sentiments. Depuis la mort de sa mère, elle avait toujours évité soigneusement de s’attacher à quelqu’un, du moins une personne de la gente masculine. Et puis elle avait sa carrière professionnelle à gérer, elle voulait être au top et prouver que même si elle était une femme elle pouvait avoir autant de résultat que son collègue. « Je suis pas amoureuse de lui, tu sais ... enfin, je pense pas. Non, c'est un truc bizarre, un sentiment bien plus horrible, quelque chose d'inexplicable qui va surement finir par me détruire. Je veux qu'il sache que je suis là, je veux qu'il se ramène à quatre heure du matin et qu'il sonne à ma porte, même s'il est trempé, même s'il pleut, même si je dois me lever, même s'il s'est comporté comme un salaud quelques heures plus tôt, et qui sait, même s'il a tué quelqu'un. Je voudrais juste qu'il s'attache un peu... » Nora regarda Meave en arquant un sourcil « ça reste plausible, le fait qu'il ait tué quelqu'un. C'est vrai avec ses activités illégales c'est fort probable et en plus il part comme sans rien dire, comme un voleur.... » Nora sentit le regard de Meave. Elle haussa les épaules et se laissa tomber aux côté de son amie. Elles restèrent là sans parler, sans bouger. Meave savait que Nora serait quand elle aurait besoin de parler. Qu’est ce qu’on a réellement le temps de faire en une heure ? Ses courses. Un trajet dans les embouteillages. La vidange d'une voiture. Quand on y pense, une heure ce n’est pas très long. 60 minutes, 3 600 secondes. En une heure, tout peut changer. En une heure, on peut changer d’avis. Parfois, une heure c’est un cadeau qu’on se fait à soi-même en allant au spa ou en prenant une pause. Une heure c'est le temps qu'il a fallu à Meave pour se rendre réellement compte qu'Alec était partit et qu'il ne reviendrait pas.

« Que dis tu d’une danse beau gosse ? » en posant son bras sur l’épaule de Liam. Meave n’était visiblement pas dans son état normal ce qui alerta de suite le jeune homme. En rentrant du bureau, elle était passée devant ce bar et quelque chose l’avait poussé à aller boire un verre. Elle connaissait bien l’endroit, c’était le bar fréquenté par les pompiers de la caserne de Liam. Inconsciemment, elle était sûre de le croiser ici ce soir. « Meave  je croyais qu’on était d’accord pour que tu m’appelles avant de faire quelque chose de stupide ? » il se releva et prit Meave par la taille, visiblement elle était soule. « Oh faut savoir s’amuser un peu Liam voyons. »  Elle mit ses bras autour de son cou « je vais te montrer comment s’amuser un peu » elle tenta de l’embrasser, mais il la repoussa « wow qu’est ce que tu fais Meave ? » la jeune femme perdit peu à peu son sourire et le regarda « tu m’as dit que tu m’aimais  et... »  il lui répondit avec une voix douce et un sourire « oui je t’aime c’est vrai  mais tu es aussi comme ma petite sœur, ma petite sœur Meave. » en insistant bien sur le petite sœur. Même si elle avait un peu bu, Meave n’était pas idiote.  « Je ne suis plus un bébé merci pour l’avoir remarqué.» puis elle vit cette fille avec qui Liam avait parlé plusieurs fois, Meave sourit « Lussy ne t’aimes même pas. Elle ne te comprend pas. Mais moi oui. Pourquoi tu ne peux juste pas t’en rendre compte ?» Liam semblait un peu mal à l’aise, Meave était carrément en train de lui faire des avances  « Meave tu me fais quoi là ? » il tenta de la raccompagnait vers la sortie «  Meave tu as besoin de dormir et …. Tu sais bien que je t’adore mais… », elle émit un petit rire nerveux « non, le rejet est plutôt clair. Et même si cela ne l’était pas entre ma mère, Alec et tout le monde dans ma vie. Je suis plutôt habituée maintenant » elle tourna les talons et bouscula un serveur avec son plateau. Le bruit des verres attira les regards des curieux, elle se stoppa quelques secondes, puis Liam la prit par la taille et l’entraina dehors avant de faire un scandale.  Une fois dehors, Meave fut malade. Trop d’alcool pour ce soir visiblement. L’organisatrice de la soirée, une amie à Liam, arriva pour voir si tout allait bien. Il  lui donna en excuse une intoxication alimentaire. Mais son amie n’était pas dupe, elle savait que ce n’était pas la nourriture mais plutôt l’alcool qu’elle avait pu boire. « Ne t’inquiète pas je maitrise la situation ». Meave les écouta parler, et elle savait qu’elle était de trop « tu peux m’appeler un taxi stp j’ai envie de rentrer. », Liam ouvrit la portière de sa voiture «  absolument pas, je te raccompagne chez toi.» Meave monta côté passager et il ferma la portière. Elle se blottit dans la veste que Liam lui avait prêtée. Le jeune homme monta à son tour dans la voiture.  « S’il te plait ne me déteste pas. » il la regarda dans les yeux « jamais Meave, jamais ». (…) Le lendemain Meave se réveilla avec un horrible mal de crâne et aussi quelques souvenirs de son comportement pitoyable de la veille. Elle enfouie sa tête dans son oreiller et grimaça lorsqu’elle entendit la voix de Liam « on peut oublier ce qui s’est passé hier soir s’il te plait.» le jeune homme se mit à rire et lui tendit du café « Oui je crois que c’est mieux effectivement.», Meave prit le mug et bu une gorgée du café tout en souriant à son ami.


Meave & friends, NEW YORK CITY 2013


Maybe our girlfriends are our soulmates and guys are just people to have fun with
« J’y crois pas que tu sois encore célibataire non mais c’est vrai qu’est ce qu’ils attendent là » répliqua Meave à l’adresse de Lexie. Les deux jeunes femmes étaient installées au bureau du lieutenant en attendant qu’un suspect soit amené dans les locaux de la police pour y être interrogé. Depuis quelques mois maintenant, Meave passait beaucoup de temps au commissariat, pas qu’elle appréciait les lieux mais parce que maintenant elle collaborait de plus en plus avec les policiers de la ville. Elle était devenue assistante du procureur et elle devait être présente pour beaucoup d’interrogatoires. Elle était là pour vérifier que les suspects étaient traités avec respect même s’ils ne le méritaient pas forcément tous. Et elle était là aussi pour être l'avocate des victimes, qui elle ne pouvait pas être présente. Mais pour ne pas qu’il y ait de vice procédure plus tard, elle n’était pas appréciée de tout le monde d’ailleurs. Mais elle était aussi là pour défendre ses clients quand ils étaient convoqués et la plupart du temps de n’était pas positif pour eux. « Je ne compte pas sortir avec un de mes collègues et c’est avec eux que je passe la plupart de mon temps alors on repassera pour le prince charmant. » répondit la jeune brune tout en triant ses dossiers. Meave faisait claquer ses talons sur le sol et regardait autour d’elle. Lorsqu’elle était plus jeune, elle avait passé pas mal de temps dans cet endroit. En sortant des cours, elle avait pour habitude de s’arrêter ici voir son père. Meave finit son café en faisant une grimace, il était froid et elle n’aimait pas ça « eww du café froid l’horreur » Lexie la regarda en souriant « Ah ce que je vois madame l’assistante du procureur n’est pas de bonne humeur » Meave haussa les épaules. Oui elle s’était levée du pied gauche ce matin ou plutôt depuis quelques matins déjà, et Milo son collègue plus qu’agaçant y était pour beaucoup. Meave allait expliquer la raison de cette humeur massacrante mais on fit signe aux filles de venir pour commencer l’interrogatoire. Lexie entra dans la salle avec le suspect et étala ses dossiers sur la table. Meave, elle était avec un lieutenant derrière la vitre sans teint.  Lieutenant Carter était sans doute un des seuls que la jeune assistante du procureur appréciait réellement. Il était différent des autres flics selon Meave. Ils écoutaient avec attention la conversation qui se déroulait devant eux quand le suspect avoua qu’il avait tué cette pauvre étudiante parce qu’elle n’avait pas répondu à son bonjour. Parfois Meave se disait qu’elle vivait dans un monde de fou. « Wren, est ce que tu penses que si on regarde attentivement une personne, si on cherche vraiment on peut trouver du bon dans chaque individu ? » Wren regarda Meave en arquant un sourcil « Tu réalises que je suis lieutenant à la criminelle hein? »  Meave le regarda et lui fit un faible sourire. Il n’avait pas tort. Ils restèrent ensuite en silence pour écouter Lexie poser les questions. Après deux heures d’interrogatoire, le suspect avait tout avoué et avait même balancé quelques amis par la même occasion. Meave était satisfaite et elle allait pouvoir faire son rapport mais ce soir elle avait promis à ses amies de sortir. « Une petite bière pour célébrer la fin de l’enquête ? » Wren lui ouvrit la porte, Meave sourit et déclina son offre « Non ce soir c’est soirée fille. » Wren afficha un grand sourire sur le visage « Garde tes idées pervers pour toi s’il te plait, aucune envie de les entendre. » dit-elle en riant, lorsqu’elle arriva dans la salle où tous les bureaux étaient installés elle l’aperçut. D’abord elle crut à une hallucination mais lorsqu’il se retourna vers elle, elle croisa son regard et se figea sur place. « Meave ça va on dirait que tu as vu un fantôme ? » la jeune femme ne réagit même pas jusqu’à ce que Wren lui passe la main devant les yeux « Hein ?!! euh oui c’est ça, je viens de voir un fantôme » dit-elle tout en ne quittant pas des yeux Alec. Lorsque le jeune homme fit un pas en sa direction, elle s’excusa auprès de Wren et sortie rapidement. Elle ne savait pas ce qu’il faisait là, si il avait été arrêté ou non. Mais cela lui semblait peu probable car si c’était le cas pourquoi il serrerait la main à des inspecteurs ? Meave sortit rapidement du commissariat et héla un taxi. Elle n’avait aucune envie de donner des explications à Wren ou de parler à Alec à vrai dire. Elle n’avait rien à lui dire. Non c’était finit, elle ne voulait plus rien savoir de lui. Plus rien du tout. Elle se répétait cela dans sa tête comme pour se convaincre elle-même de ce qu’elle pensait. Lorsqu’elle vit un taxi ralentir sa course pour s’arrêter devant elle, elle se sentit soulagée. Elle allait pouvoir fuir cet endroit avant de faire quoi que ce soit d’idiot. Elle indiqua son adresse au chauffeur et sortit son téléphone portable de son sac gucci. Elle avait besoin d’une soirée entres filles, c’était indispensable ce soir. Elle repenserait à tout ça demain matin quand elle allait devoir revenir au commissariat pour une autre affaire.


Le vent glacial venait frapper  sa peau, lui arrachant chaque fois quelques grognements au passage et pourtant, elle ne bougeait pas. Elle restait là, assise sur le capot de sa voiture, un sourire idiot accroché aux lèvres. « C'est un endroit plutôt dangereux pour une si jolie fille, seule en plus. » Dans un sursaut, la jeune femme sentit presque son cœur lui sortir de la poitrine. « Mais t'es complètement débile Liam .. .» Toujours le souffle coupé, elle porta une main à son cœur avant d'étouffer un rire presque incertain. « Tu aurais pu prévenir que tu arrivais ou...Ne pas prendre cette espèce de voix de psychopathe, tout simplement. » Esquivant un sourire, elle tapota délicatement le capot de la voiture à l'aide de sa main, puis, se poussa légèrement pour y faire une place. « Et c'est de ma faute si t'es qu'une espèce de trouillarde ? » Liam se laissa lourdement tomber aux cotés de Meave puis, dans un profond soupire, l'attira vers elle dans un éclat de rire.  Ces deux là c’était toute une histoire, une très belle histoire d’amitié qui était née il y a quelques années déjà. « Qu’est ce que tu fais ici aussi tôt Meave ? cela ne te ressembles pas de m’amener mon café à la caserne à… » il regarda sa montre « cinq heures du matin. Tu es définitivement trop matinale pour que ça soit normal. » lui dit-il tout en la remerciant d’un signe de tête pour le café. Meave prit une gorgée du sien et entoura ses mains sur le gobelet pour se réchauffer un peu « je ne peux pas juste avoir envie de te voir ce matin ? » elle regarda le jeune homme en faisant la moue « accouche Carstairs » elle soupira et posa sa tête sur l’épaule du pompier « comment va la charmante jeune femme que tu as sauvé la dernière fois ? » Liam la regarda et elle comprit qu’elle ne pourrait pas changer de conversation aussi facilement. Cela ne prenait pas avec lui « okay, j’avoue. Je l’ai revu hier soir au commissariat. Mais qu’est ce qu’il faisait là d’abord ? Je croyais qu’il était un délinquant notoire qui devait éviter les endroits qui grouillaient de flics » Liam lui coupa la parole « tu parles de Alec là ? il est de retour en ville ? Je vais devoir aller lui casser la gueule là c’est obligé. » Meave leva sa tête et sourit « non tu n’iras rien faire du tout monsieur les gros bras, et oui je parle d’Alec. J’ai pas arrêté de pensé à lui depuis hier, je n’arrive pas à croire qu’il est revenu.  Et ça m’énerve de penser à lui parce que je n’arrive pas à dormir, je n’arrive pas à penser à autre chose. Il m’énerve. » Liam étouffa un petit rire. Il connaissait Meave par cœur et la voir aussi stressée le faisait sourire. « Ecoute moi Meave, pourquoi tu n’irais pas le voir pour en parler, crève l’abcès une bonne fois pour toute, donne lui une claque et voilà c’est réglé. » Elle le regarda dubitative, elle allait répliquer mais l’alarme de la caserne retentis signe pour Liam de retourner au travail, il embrassa sur le front son amie et la remercia encore pour le café puis il partit en courant vers la caserne. La jeune fille soupira et regarda les pompiers de la caserne partir avec les sirènes toutes hurlantes. Il était vraiment tôt et elle ne savait pas quoi faire. Elle décida au final d’aller se balader au bord de l’Hudson River, l’air frais lui ferait sans doute du bien et elle pourrait réfléchir à la situation dans laquelle elle se trouvait. (…) Quelques heures plus tard, elle était devant le distributeur du commissariat. Elle mit une pièce dans la machine et fit le numéro qui correspondait à son envie du moment. Mais sa barre de céréale ne voulait pas descendre et se coinça dans les ronds métalliques. Elle soupira et mit un coup poing dans la machine. « Pauvre distributeur, tu sais il n’y est pour rien dans tes humeurs, laisse lui une chance. » Meave ne se retourna pas, elle n’était vraiment pas d’humeur à se prendre la tête ou a discuter avec quelqu'un ce matin. Le jeune homme connaissait les sautes d'humeur de la demoiselle, alors il n'en faisait pas cas. Elle n’avait pas non plus besoin de se retourner pour savoir qui était la personne qui lui parlait. Elle aurait reconnue sa voix entre mille, et son parfum toujours le même. « Lâche moi Alec, va jouer ailleurs. », le jeune homme sourit et croisa les bras « C’est bête mais j’ai envie de rester ici. J’ai soif aussi. », Meave sourit et se retourna brusquement vers lui « Il y a d’autres distributeurs dans le batîment, et puis va voir ailleurs si j’y suis. Je suis sûre que la réceptionniste serait ravie que tu lui parles à elle » , Meave n’avait pas envie d’être sympa ou quoi que ce soit avec lui. Non il l’avait fait souffrir, il avait mis les voiles.   « Je préfère largement ta charmante et agréable compagnie. » le jeune homme ne comptait pas laisser tomber et le pire c’est qu’il faisait comme si de rien n’était. Comme s’ils s’étaient simplement disputés il y a quelques jours. C’était comme si il n’était jamais partit pendant toute cette année. « Lâche moi c’est pas le moment là. » La jeune brune  lui lança un regard qui voulait dire que s’il ne voulait pas perdre à ce petit jeu de provocation, il ferait mieux de partir maintenant. Elle commença à partir mais le jeune homme la rattrapa par le bras.    «Meave il faut qu’on parle. » Meave eut un petit rire nerveux  «Maintenant tu veux parler ? Après un an et demi de silence radio tu veux parler ? Beh là tu vois je ne suis pas disposée à parler avec toi Alec. Enfin i c’est ton vrai prénom, parce que pour être honnête je ne sais même qui tu es.» , elle avait élevé la voix et regarda autour d’elle, quelques regards c’étaient tournés vers eux. Elle se radoucit et essaya de ne pas perdre son calme. Un policier passa près d’eux  « Lieutenant Willwhite on vous attend en salle de conférence.» Meave le regarda surprise, elle était sur le cul.  «Lieutenant Willwhite ? oh grande nouvelle moi qui croyais que tu étais un simple dealer de bas étages.» elle n’en croyait pas ses oreilles, comment avait-il pu lui mentir pendant tout ce temps ?  «Accepte de prendre un café s’il te plait, je t’expliquerais tout. S’il te plait. » , elle ne lui donna aucune réponse et tourna les talons.




Dernière édition par Meave Carstairs le Jeu 27 Juin - 20:39, édité 4 fois
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MA PETITE MOULE MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 2812512871 MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 3114303656 MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 1762468310 MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 3400105201
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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyLun 13 Mai - 19:13

mes petits chatons MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 3173002944 MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 2812512871 MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 2812512871
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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyLun 13 Mai - 21:23

Ma petite Moule chérie, je me suis permise d'utiliser tes codages pour mon histoire, j'espère que ça ne te gêne pas. Si c'est le cas n'hésites pas à me le dire et je changerai MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 3400105201
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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyMar 14 Mai - 8:36

Même que bah Meg, Meave, Poppy et moi bah on est les new Sex and the City Girl !!!! MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 3921969138
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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyMar 14 Mai - 8:47

mon petit koala des îles pas de soucis pour la mise en page I love you

ah on assure quand même!!!!
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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyMar 14 Mai - 9:19

Faudra qu'on trouve notre lien... MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 2812512871
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MessageSujet: Re: MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed EmptyMar 14 Mai - 10:40

MEAVE → Merci mon petit poireau poilu MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 3400105201

ALEX → Et ouais 8D Surtout que finalement je me suis mise dans le groupe Samantha du coup c'est juste parfait MEAVE + If you believe in love, you're setting yourself up to be disappointed 856057488
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